Polykystose et recherche Antagene

Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je possède une femelle bull terrier, Dionaé de Monbailly, atteinte de polykystose. Elle a 16 mois, et a donc vécu à peu près la moitié de son espérance de vie...

Je suis entrée en contact avec Anne Thomas qui dirige les recherches à Antagene, pour lui expliquer la polykystose de Dionaé et lui proposer ma contribution dans ses recherches (analyses de son vivant, prélèvement d'organes ensuite).

Une phrase dans sa réponse m'a particulièrement scotchée : "Je serai très intéressée par avoir vos résultats. Jusqu’à maintenant, je n’ai pas eu de cas concret de Bull terrier atteint de PKD en France, bien que plusieurs personnes m’en ait parlé."

Je vous demande donc à tous de faire passer le message, et, si vous êtes directement concernés, de bien vouloir entrer en relation avec Antagene à l'adresse mail suivante : mageane@antagene.com, à l'attention du Dr Anne Thomas, pour lui proposer les résultats d'analyse, échos etc de vos chiens atteints de polykystose, même décédés.

La recherche et la mise au point d'un test ADN ne pourra pas avancer sans votre aide.
Pour le futur de nos bullots, merci.

Il n'y a malheureusement pas de traitement efficace, à moins de procéder à une greffe de reins, ce qui ne se fait pas en France sur les chiens (et est-ce que nous accepterions de faire subir ça à nos chiens, pour un prix de surcroit exorbitant ?)

C'est une maladie évolutive et incurable : le chien nait avec des kystes dans les reins, kystes qui grossissent progressivement et détruisent donc le tissu rénal, d'où l'insuffisance rénale et la mort.

C'est pourquoi il est si important de mettre au point un test ADN qui permettra d'identifier les chiens porteurs afin de les sortir de la reproduction, seule façon d'éradiquer cette maladie.

je vous copie le post que Stéphanie a mis ds le forum des Pep'si bull.


J'ai été contacté aujourd'hui par Antagène : ils ont presque mis au point un test génétique pour la PDK !
S'ils trouvent des chiens atteints pour vérifier leurs données et maximum d'ici 3 mois il sera commercialisé !
Super pour la race !

Je souhaite une bonn eparticipation pour qu'ils puissent venir à bout de cette maladie.

tres bonne nouvelle

est ce que les bulls sont prédisposés? dans tous les cas c'est une bonne nouvelles!

Julie, je pense que oui, car l'élevage d'attilio et elvis ne fait que bull !

merci

et est ce qu'il y a des symptômes ou faut absolument faire le test ?

j'ai recopié ce que j'ai trouvé sur le net :là ils expliquent pour le chat.

PKD : description et déterminisme génétique


La polykystose rénale (PKR) ou polycystic kidney disease (PKD) est une
maladie génétique du chat. Cette affection est associée au développement de
kystes dans le rein qui conduit à une destruction du tissu rénal, à une
insuffisance rénale et la mort prématurée du chat. Lexpression de cette
maladie est très variable d'un chat à l'autre : les premiers symptômes
peuvent apparaître chez un jeune chat ou chez un chat âgé.

Cette maladie génétique est particulièrement fréquente chez le Persan et
l'Exotic Shorthair (30 à 50% de Persans sont atteints suivant les études
menées aux Etats-Unis, en France et en Australie). D'autres races de chats
semblent plus rarement concernées : British et American Shorthair, Scottish
Fold, Burmilla, Maine Coon, Ragdoll, etc.

La PKD est une maladie monogénique (1 seul gène) qui se transmet selon un
mode autosomal à dominance incomplète:

€ le chat qui porte deux copies normales du gène ne développe pas la
maladie,

a le chat hétérozygote (qui porte une copie normale et une copie défectueuse
du gène) développe la maladie et transmet l'anomalie génétique à sa
descendance,

a le chat homozygote (deux copies défectueuses du gène) n'a pas été observé
à ce jour car cet état serait létal durant le développement embryonnaire.

PKD : recherche et mise au point du test ADN Le laboratoire ANTAGENE conduit
des recherches sur les maladies génétiques les plus graves pour la santé ou
le bien-être du chien ou du chat. Ces recherches ont pour objectif de mettre
au point des tests ADN de dépistage de ces maladies héréditaires. Le test
ADN permet effectivement un dépistage fiable, précoce, valable à vie et
facile à réaliser (à partir d'un simple frottis buccal).

À ce jour, les travaux de recherche sur le gène responsable de la PKD chez
le chat, ont révélé l'existence d'une seule forme défectueuse du gène
responsable de la PKD. Ces recherches se terminent actuellement avec une
phase de validation du test ADN. Cette validation consiste à s'assurer
qu'une seule forme génétique est observée en vérifiant la cohérence entre
les données cliniques par échographie et les données moléculaires d'analyse
de l'ADN. Cette validation vise également à établir la précision du test (en
précisant ce qu'il détecte et ce qu'il ne détecte pas) et la fiabilité du
test (qui est fonction de la

probabilité d'obtenir des spécificités ou des sensibilités).

Grâce à la contribution de nombreux éleveurs, des centaines de prélèvements
(reçus jusqu'en septembre 2004) ont permis d'accélérer la phase de
validation du test ADN.

Le test ADN sera mis à la disposition des éleveurs, vétérinaires et
propriétaires de chats à partir du mois de novembre 2004 avec un délai
maximum Pour obtenir les résultats de 4 semaines à partir de la réception
des prélèvements (une procédure d'urgence sera également disponible).

Dr Guillaume Queney
Laboratoire ANTAGENE